jueves, 1 de abril de 2010






L´image qui me vient plus à l´esprit est celle d´un lac, celle d´un objet qui
n´est jamais isolable comme objet, car ses eaux, s´écoulent, et leur surface est le reflet du ciel, ses fonds vaseaux lui prêtent la douceur invisible qui l´attache à la profondeur d´un sol suivant le long glissement de la planète, ses bords rocheux s´effacent dans la luminosité des airs. Tout entière, la vérité de l´amour est suspendue dans ces moments de calme où nous en perdons la limite.



Georges Bataille, L´amour d´un être mortel





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